Bonne nouvelle - Francis Cabrel

Bonne nouvelle

 

Deux ou trois anges autour

Toujours en sentinelles

Des papillons aux ailes lourdes

De cannelle

Y’a pas de raison que ce soit confidentiel

Chaque fois que je te vois, que je t’appelle

La vie me donne ce que j’attends d’elle

 

Dans chaque bar, chaque coin de rue

Chaque chapelle

Tout le monde voit bien que sans toi

Je dérive au diesel

Toi t’as les clefs de tout, de la Tour Eiffel

C’est de là-haut que tu colores l’arc-en-ciel

C’est pour ça que je t’appelle “Bonne nouvelle”

 

J’entends les cuivres, les cordes, les cors

Les violoncelles

Je vois le monde loin, loin

Sous mes échelles

La nature a beau faire le lait, le miel

Le grand, l’inestimable, l’Essentiel

C’est toujours mieux sous ton ombrelle

Bonne nouvelle

 

Je me battais comme tout le monde

Pour quitter mes ombres profondes

Des tunnels

Dans la grande course d’obstacles

Je t’attendais comme un miracle

Un Noël

Il est venu mon jour de chance

Ni en retard, ni en avance

Ponctuel

Quand t’as allumé ton sourire

J’ai pu enfin m’entendre dire

La vie me donne ce que j’attends d’elle

 

Comme ça ce serait donc moi le gars aux yeux

Pleins d’étincelles

Celui qui connaît toutes tes couleurs de rimmel

À chaque fois que nos doigts s’entremêlent

Est-ce que tu sens les nuages à tes semelles

Et si c’était éternel …

 

Dans quelque temps, dans quelques tours

De carrousel

Quand je t’écrirai des mots d’amour

Poivre et sel

Y’a pas de raison que ce soit confidentiel

Je dirai comme à chaque fois que je t’appelle

La vie me donne ce que j’attends d’elle

La vie me donne ce que j’attends d’elle …

 

Je me battais comme tout le monde …