Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai

Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai

Mon enfant nue sur les galets,
Le vent dans tes cheveux défaits,
Comme un printemps sur mon trajet,
Un diamant tombé d’un coffret.

Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où, mes doigts pris sur tes poignets,
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.

Quoi que tu fasses
L’amour est partout où tu regardes,
Dans les moindres recoins de l’espace,
Dans le moindre rêve où tu t’attardes,
L’amour comme s’il en pleuvait,
Nu sur les galets.

Le ciel prétend qu’il te connaît,
Il est si beau, c’est sûrement vrai,
Lui qui ne s’approche jamais,
Je l’ai vu pris dans tes filets.

Le monde a tellement de regrets,
Tellement de choses qu’on promet,
Une seule pour laquelle je suis fait :
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.

Et quoi que tu fasses
L’amour est partout où tu regardes,
Dans les moindres recoins de l’espace,
Dans le moindre rêve où tu t’attardes,
L’amour comme s’il en pleuvait,
Nu sur les galets.

On s’envolera du même quai,
Les yeux dans les mêmes reflets.
Pour cette vie et celle d’après
Tu seras mon unique projet.

Je m’en irai poser tes portraits
A tous les plafonds de tous les palais,
Sur tous les murs que je trouverai
Et, juste en dessous, j’écrirai
Que seule la lumière pourrait…

Et, mes doigts pris sur tes poignets,
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.