Sarbacane - Francis Cabrel

Sarbacane

 

On croyait savoir tout sur l’amour

Depuis toujours,

Nos corps par cœur et nos cœurs au chaud

Dans le velours.

Et puis te voilà, bout de femme,

Comme soufflée d’une sarbacane.

Le ciel a même un autre éclat

Depuis toi.

 

Les hommes poursuivent ce temps

Qui court depuis toujours.

Voilà que t’arrives,

Et que tout s’éclaire sur mon parcours,

Pendue à mon cou comme une liane,

Comme le roseau de la sarbacane.

Le ciel s’est ouvert par endroits

Depuis toi.

 

Pas besoin de phrases ni de longs discours,

Ca change tout dedans, ça change tout autour.

Finis les matins paupières en panne,

Lourdes comme les bouteilles de butane.

J’ai presque plus ma tête à moi

Depuis toi.

 

Pas besoin de faire de trop longs discours,

Ca change tout dedans, ça change tout autour.

Pourvu que jamais tu ne t’éloignes

Plus loin qu’un jet de sarbacane.

J’ai presque plus ma tête à moi

Depuis toi.

 

Alors te voilà, bout de femme,

Comme soufflée d’une sarbacane.

Le ciel s’est ouvert par endroits

Depuis toi.

Oh ! Depuis toi…